"Berlin, novembre 1911. Voilà près d'une heure que les diplomates français défendaient leur position, sans vraiment parvenir à convaincre leurs interlocuteurs allemands. C'est alors que Caillaux, le président du Conseil, décida d'abattre ses cartes. - Une partie du Congo français est à vous. Soit 295 000 km2. Alfred von Kiderlen-Waechter esquissa un sourire. - Intéressant. Mais encore ? - Pour que cela ait l'air d'un échange territorial classique, et afin de préserver notre opinion, vous nous céderez la partie orientale du "Bec de Canard".
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